Société : les seins , d'hier et d'aujourd'hui , quel soutien pour esprit sain ??

La science étudie le passé humain , comme à l'université populaire auboise où la preuve a été apportée en mai dernier par un chercheur , auteur d'un livre dont je reprends la couverture ci-dessus , dont j'ai acquis un exemplaire dédicacé et qui avertit le lecteur ainsi :

"Cet ouvrage présente , sous l'angle de la vulgarisation , un volet majeur des réalisations symboliques que l'on doit à nos ancêtres préhistoriques . Les figurines féminines , mobilières ( destinées à être transportées , parfois portées en pendeloque ) ou pariétales ( en grotte ou abri- sous-roche ) en constituent l'axe de recherche et de présentation .

A sa plus grande expansion , le thème a connu une répartition européenne des Pyrénées à la Sibérie , sur une aire légèrement différente de celle de l'art des cavernes puisque la péninsule ibérique est restée à l'écart .

Le panorama esquisse en images une proposition de lecture des transformations physiques et conceptuelles qu'ont connues ces petites représentations préhistoriques .

Le regard que nous avons porté sur ces images féminines est subjectif, par moments inquisiteur , propre à soulever des interrogations à partir des éléments factuels en présence .

Les premières représentations féminines remontent à l'Aurignacien ( 39 000-29 000 ans BP) . La mention BP signifie "Befor Present , 1950 étant l'année de référence ( on ne parle pas d'"avant J.C." pour la Préhistoire ) . Une large place est ensuite accordée au Gravettien ( 29 000-22 000 ans BP ) auquel se rapporte la majeure partie des découvertes . "

La figurine qui orne la couverture nous apparaît bien différente morphologiquement des femmes actuelles de la planète qu'on peut fréquenter et voir dans les médias .

Elle m'impressionne surtout par ses volumes , constitutifs de la descendance assurée et/ou future . Ne pouvant définir son âge , on a du mal à apprécier si ses seins étaient exceptionnellement développés et de fait difficiles à porter sans support vestimentaire .

Si c'était la matrone statutaire de la tribu , elle ne devait pas avoir des raisons essentielles pour " mettre en avant " ses nénés , ni pour les enjoliver à l'attention des mâles locaux . Idem pour le ventre que nulle gaine n'avait besoin de contenir esthétiquement .

A présent , au risque de déclencher des atteintes sexuelles condamnables , des femmes se voulant mannequins ou actrices se ruent sur les soins de beauté artificielle comme sur les articles de mode , même et surtout ceux de plus en plus petits ...

Pour en revenir aux seins , il faut considérer que les plus jeunes femmes , qui ont les moyens physiques s'entend , se passent allègrement de soutiens-gorge sauf sur les plages où le bronzage seins nus n'a pas perduré , faute de consensus balnéaire sociétal et par crainte des cancers cutanés .

Entre temps , les sculpteurs grecs , romains , et ceux postérieurs qu'une religion ne bloquait pas , ont magnifié la nudité humaine et spécialement les seins féminins dont les courbes sont devenues plus alléchantes qu'allaitantes .

Mais comme dit l'auteur , mon regard est subjectif et/ou inquisiteur sur les représentations artistiques féminines . Et saura-t-on jamais si les artistes d'alors n'étaient pas des femmes ??