20 Février 2021
Dans le patrimoine montaulinois , le foncier en nature de bois figure de longue date sous forme de petites parcelles isolées cadastralement et qui ont été diversement traitées par les municipalités .
L'actuelle a hérité de la précédente le produit d'une vente sur pied de peupliers qui a atteint 31 193 € . Après la coupe , quid du devenir de ces biens immobiliers ?
Les élus ont émis dernièrement des idées contradictoires fondées sur des balances financières non étayées , au point que la solution a été différée et renvoyée à la commission ad hoc .
Essentiellement , convient-il d'investir pour un faible rendement , à perspective d'au minimum 20 ans pour le moins incertaine en l'état actuel de crise sur l'énergie ?
Or , dans le département le peuplier a la cote depuis peu du fait des usines de transformation qui ont d'énormes débouchés de produits .
Plus encore , l'Etat "met le paquet" dans un programme à court terme de relance , à savoir :
Aussi , s'apercevant de l'inefficacité de la loi ayant traité du morcellement de la propriété , le gouvernement prépare un dispositif pour que se constituent des parcelles plus rentablement gérables .
Le sujet devient désormais bien plus vaste que la compétence gestionnaire représentative à l'échelon villageois .
On a déjà subi ici les emballements de l'agriculture , à savoir : le remembrement et ses travaux annexes comme la destruction des haies , les drainages de terres argileuses , les changements de couvert végétal des sols .
Il nous appartient d'agir positivement au plus vite pour que nos bois conservent et même accroissent la diversité paysagère , floristique et faunistique . Le moment est venu avec la révision nécessaire du Plan Local d'Urbanisme .